Conséquences immunologiques de la grossesse chez les femmes transplantées pulmonaires en France
Trigger 1 et 2
Cette étude a pour objectif d’évaluer le risque immunologique de la grossesse chez les femmes transplantées pulmonaires.
En effet, le système immunitaire est le moyen de défense de l’organisme contre tout élément étranger que ce soit un agent infectieux comme un virus, une bactérie, un parasite ou un organe transplanté. Le système immunitaire reconnait tout ce qui est étranger à soi car ne portant pas des éléments de reconnaissance appelés HLA. Chaque individu a son propre HLA. Un des modes de défense de l’organisme est de fabriquer des molécules appelées anticorps contre tout agent qui ne porte pas notre HLA propre. Ces anticorps vont alors se fixer sur le corps étranger (virus, bactérie…) et le détruire. Pour empêcher qu’un organe transplanté porteur d’un système HLA différent du sien soit reconnu comme étranger, un traitement immunosuppresseur est pris quotidiennement à vie par les patients transplantés.
Lors d’une grossesse, le bébé reçoit une partie du système HLA de la mère et l’autre partie HLA du père. Notre hypothèse est que le système HLA du bébé (reçu par le père) pourrait être reconnu comme étranger et cela entrainerait la production d’anticorps anti-HLA et notamment la synthèse d’anticorps dirigés contre le greffon appelés DSA. Cela pourrait favoriser l’apparition de rejets.
Ainsi, nous nous intéressons aux patientes transplantées pulmonaires ayant présenté une grossesse, entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2021. Nous regarderons si la mère de l’enfant a développé un ou des rejet(s) pulmonaire(s) et si des anticorps anti HLA sont apparus, dans l’année suivant la grossesse.
Nous réalisons actuellement l’étude TRIGGER 1, dont l’objectif principal est donc d’évaluer le risque immunologique de la grossesse chez les femmes transplantées pulmonaires (mono-, bi-, ou cardio-pulmonaire) en France, dont la grossesse s’est terminée entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2021. Le critère de jugement principal est l’apparition d’un rejet humoral dans l’année suivant la grossesse.
L'étude TRIGGER 2 évaluera le risque de développer un rejet humoral suite à une grossesse en cas d’antigène HLA commun entre l’enfant et le greffon.
Nous recueillerons les typages HLA des enfants pour les grossesses ayant abouti à la naissance d’un enfant. Ainsi, nous pourrons comparer le typage des enfants avec les anticorps produits et les typages HLA de la mère et du donneur pulmonaire.
En effet, le système immunitaire est le moyen de défense de l’organisme contre tout élément étranger que ce soit un agent infectieux comme un virus, une bactérie, un parasite ou un organe transplanté. Le système immunitaire reconnait tout ce qui est étranger à soi car ne portant pas des éléments de reconnaissance appelés HLA. Chaque individu a son propre HLA. Un des modes de défense de l’organisme est de fabriquer des molécules appelées anticorps contre tout agent qui ne porte pas notre HLA propre. Ces anticorps vont alors se fixer sur le corps étranger (virus, bactérie…) et le détruire. Pour empêcher qu’un organe transplanté porteur d’un système HLA différent du sien soit reconnu comme étranger, un traitement immunosuppresseur est pris quotidiennement à vie par les patients transplantés.
Lors d’une grossesse, le bébé reçoit une partie du système HLA de la mère et l’autre partie HLA du père. Notre hypothèse est que le système HLA du bébé (reçu par le père) pourrait être reconnu comme étranger et cela entrainerait la production d’anticorps anti-HLA et notamment la synthèse d’anticorps dirigés contre le greffon appelés DSA. Cela pourrait favoriser l’apparition de rejets.
Ainsi, nous nous intéressons aux patientes transplantées pulmonaires ayant présenté une grossesse, entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2021. Nous regarderons si la mère de l’enfant a développé un ou des rejet(s) pulmonaire(s) et si des anticorps anti HLA sont apparus, dans l’année suivant la grossesse.
Nous réalisons actuellement l’étude TRIGGER 1, dont l’objectif principal est donc d’évaluer le risque immunologique de la grossesse chez les femmes transplantées pulmonaires (mono-, bi-, ou cardio-pulmonaire) en France, dont la grossesse s’est terminée entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2021. Le critère de jugement principal est l’apparition d’un rejet humoral dans l’année suivant la grossesse.
L'étude TRIGGER 2 évaluera le risque de développer un rejet humoral suite à une grossesse en cas d’antigène HLA commun entre l’enfant et le greffon.
Nous recueillerons les typages HLA des enfants pour les grossesses ayant abouti à la naissance d’un enfant. Ainsi, nous pourrons comparer le typage des enfants avec les anticorps produits et les typages HLA de la mère et du donneur pulmonaire.
Détails de l'essai
- Catégorie : Autres - Transplantation
- Statut : En cours de recrutement
- CRCM : Lyon Adulte, Marseille Adulte, Nantes Adulte, Paris Cochin Adulte, Strasbourg Adulte, Bordeaux Adulte, Suresnes Adulte, Grenoble Adulte
- Localisation : Nationale
- Investigateur : Dr DANNER BOUCHER ISABELLE (nantes)
- Promoteur : CHU de Nante
- Financement par Vaincre la Muco : Non
- Début appromatif : 01/01/2022
- Fin approximative : 31/03/2025
- Phase
- Phase observationnelle
- Type d'étude
- Académique
- Age
- 18 ans et plus
- Mutation
- Indépendant du type de mutation