Impact d’une intervention à type de soins socio-esthétiques sur l’anxiété et l’échelle de la douleur dans les suites précoces de la transplantation pulmonaire.

La transplantation pulmonaire est une thérapeutique validée et désormais admise dans certains cas de mucoviscidose évoluant vers une insuffisance respiratoire chronique irréversible. Cette procédure d’exception apporte des bénéfices en terme de survie et de qualité de vie mais reste néanmoins une expérience très éprouvante, anxiogène et douloureuse, avec parfois des hospitalisations prolongées en réanimation puis en service de pneumologie.

La greffe peut entrainer des complications comme des infections, des rejets et a également de nombreuses conséquences physiques (douleurs, cicatrices,…) qui confrontent le patient à des perturbations psychiques ( dégradation de l’image corporelle, difficultés de l’acceptation de l’organe d’un autre…). La période post-greffe est donc un moment particulièrement douloureux et angoissant.

Des études récemment publiées ont montré que les soins socio-esthétiques (massage, manucure, maquillage correcteur) permettent une amélioration de la perception de la douleur après chirurgie cardiaque ou traitement en cancérologie. Des soins de conforts additionnels divers ont pu aider à contrôler les effets collatéraux de la transplantation mais aucun protocole de soin n’a pu être validé à ce jour.

L'étude sera composée de 7 visites entre l’inscription sur liste d’attente et jusqu’à 6 mois post greffe.
Selon un tirage au sort les patients bénéficieront de soins de confort ou d'un suivi habituel. Chaque patient inclus dans l'étude aura des questionnaires de qualité de vie à compléter.